Page:Dierx - Œuvres complètes, Lemerre, I.djvu/75

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Mais ce poignard jeté, je puis en souriant
Attendre le matin, le pardon et la gloire ! »
Sa poitrine s'emplit d'un orgueil de victoire.
Comme il se retournait, une main brusquement
S'appuya sur sa bouche et sur son hurlement.
Le matin, Nour-Eddour se réveilla, tranquille,
Et le vit étendu tout droit devant l'asile,
Qui dormait, dépouillé par l'obscur assassin,
Comme il était écrit, un poignard dans le sein.