Page:Diogène Laërce - Vies - tome 2.djvu/144

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Cette conjonction sert à signifier que posé une premiere chose, il en suit une seconde, & que la premiere est aussi vraye. Les propositions compliquées sont celles qui se lient ensemble par quelques conjonctions qui les compliquent, comme, Et il fait jour, & il fait clair. Les séparées sont celles que l’on déjoint par la particule disjonctive ou, comme, Ou il fait jour, ou il fait nuit ; & cette particule sert à signifier que l’une des deux propositions est fausse. Les propositions causales sont composées du mot de parce que, comme, Parce qu’il fait jour, il fait clair. Ce mot indique que la premiere chose, dont on parle, est en quelque sorte la cause de la seconde. Les propositions, qui expriment la principale partie d’une chose, sont celles où entre la particule conjonctive plutôt, placée entre des propositions, comme, Il fait plutôt jour que nuit ; les propositions, qui expriment une chose par la moindre partie, sont le contraire des précédentes, comme, Il fait moins nuit que jour. Il faut encore remarquer que des propositions, opposées l’une à l’autre quant à la vérité & à la fausseté, l’une renferme la négation de l’autre, comme, Il fait jour, & il ne fait point jour. Ainsi une proposition conjointe est vraye, lorsque l’opposé du dernier terme est en contradiction avec le premier, comme, s’il fait jour, il fait clair. Cette proposition est vraye, parce que l’opposé