Page:Diogène Laërce - Vies - tome 2.djvu/287

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emcore pû recouvrer les autres. S’ils se retrouvent soiez persuadé que je ne manquerai pas de vous les envoyer ».

tel étoit le contenu de la lettre d’Archytas ; tel celui de la réponse suivante de Platon.

Platon à Archytas, sagesse.

« Je ne saurois assez vous exprimer la satisfaction avec laquelle j’ai reçu les écrits que vosu m’avez envoyés. Je fais de l’Auteur un cas infini, je l’admire en ce qu’il se montre digne de ses ancêtres du vieux tems, & si estimables pour leurs bonne qualités. On les dit originaires de Myra & du nombre de ces Troyenss que Laomedon amena avec lui ; tous gens pleins de vertus, selon le témoignage qu’en rend l’histoire. Les Commentaires, dont vous me parlez & que vous souhaitez, ne sont pas encore en assez bon état ; n’importe, je vous les envoye tels qu’ils se trouvent. Nous pensons de même l’un & l’autre sur le soin avec lequel ils méritent d’être conservés ; aussi n’ai-je rien à vous recommander là-dessus. Je finis, portez vous bien ».

Voilà en quels termes ils s’écrivoient de part & d’autre.

Il y a eu quatre Archytas. Le premier est celui dont nous parlons ; le second étoit de Mitylène