Page:Diogène Laërce - Vies - tome 2.djvu/396

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les enfans de Métrodore soient en âge, j'ordonne qu'Amynomaque & Timocrate se chargent de leur conduite, afin que tout se passe avec honneur, & qu'ils proportionnent la dépense, qu'il faudra faire pour eux, à la valeur de mes biens.

Au reste je souhaite qu'autant qu'il sera possible, toutes ces dispositions soient exécutées de point en point, conformément à ma volonté. Entre mes esclaves, j'affranchis Mus, Nicias & Lycon; je donne aussi la liberté à Phédrion".

Voici une lettre qu'il écrivit à Idomenée, étant près de mourir.

"Je vous écrivois au plus heureux jour de ma vie, puisque c'étoit le dernier. Je souffrois tant de douleurs dans la vessie & dans les intestins, que rien n'en pouvoit égaler la violence; néanmoins le souvenir de mes raisonnement sur la Philosophie & de mes découvertes sur la nature charmoit tellement mon esprit, que ce m'étoit une grande consolation contre les maux du corps. Je vous recommande donc, au nom de cette amitié que vous avez toujoursd eue pour moi, & de ce noble penchant que dès votre jeunesse vous avez eu pour la Philosophie, de soutenir les enfans de Métrodore". Ce fut ainsi qu'il fit son testament.

Il eut plusieurs disciples, tous fort sages &