Page:Diogène Laërce - Vies - tome 2.djvu/425

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qu'elles fussent les principes de la grandeur du Tout, ou de la petitesse d'une partie. Elles ne font, comme je dis, que contribuer à ce que le corps ait par leur moyen une essance constante. Il faut remarquer qu'il arrive en tout cela des additions & des interruptions; mais en supposant que l'assemblage suive ensemble & ne soit pas divisé, parce que c'est en conséquence de la réunion de ce qui compose le corps, qu'il reçoit sa dénomination[1]. Il arrive souvent aux corps d'être accompagnés de quelque chose qui n'est pas constant, qui n'a point lieu entant qu'il ne tombe pas sous la vûe, & qui n'est point incorporel. En prenant donc ce mot suivant le sens qui y est le plus généralement attaché, nous donnons à entendre que les accidens n'ont point la nature du Tout que nous appelons Corps, en réuniant tout ce qui entre dans son essence, non plus que celle des qualités qui l'accompagnent toujours, & sans lesquelles on ne peut avoir aucune idée du corps. On ne doit pas les considérer que comme des choses qui accompagnent l'assemblage du corps par une espece

  1. Fougerelles a fauté ici une douzaine de périodes, & y a substitué un discours de sa façon. Boileau en a omis une partie, en arégeant & paraphrasant le reste. Les Interprêtes Latins ne disent rien sur le sens de ce morceau, qui est d'une pbscurité sans pareille. Ainsi on ne doit pas se plaindre de celle de notre version; hereusement ce sont des idées assez inutiles.