Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/122

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Bouteillée, n. f. — Le contenu d’une bouteille.

Bouteiller, v. a. — Mettre en bouteilles.

Bouteillerie, n. f.

Vieux mot français signifiant échansonnerie, ou mieux boutillerie, redevance en grains. Ex. Saint-Denis de la Bouteillerie, paroisse du comté de Kamouraska.

Boutique, n. f.

Maison mal tenue. Ex. Quelle sale boutique !

Bouton, n. m.

— Fruit de l’aigremoine qui s’attache à la laine des moutons en automne et s’enlève très difficilement.

— Petite inflammation commune aux serins à une certaine époque de l’année.

Bouton d’or, n. m.

Renoncule à fleurs jaunes dont nos campagnes regorgent.

Bouton, (dernier).

A bout de ressources. Ex. Pierre est rendu au dernier bouton, il est ruiné.

Boutte, n. m. — Bout.

  • Bow-window, n. m., (winn’do), (m. a.)

Fenêtre en saillie, en rotonde.

Boxer, v. a. — Emprisonner.

Boxon, n. m. — Mauvais lieu.

Boyard, boïard, n. m. — Civière à porter le bois, la pierre, etc.

Boyau, n. m.

— Avoir toujours un boyau de vide, avoir toujours faim.

— Les boyaux me crient, avoir des borborygmes.

— Avoir des boyaux de père, éprouver de la tendresse pour ses enfants.

  • Bracket, brakète, (m. a.)

Petite console, applique, étagère.

Braguet, breguet, brayet, n. m. — Caleçon de laine.

Braguette, n. f.

Fente de devant d’une culotte. En France, on appelle culottes à braguette celles qui n’ont pas de pont. En Bretagne, bragez a la même signification.

Brai, n. m. — Poix des cordonniers.