Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/190

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Collet, n. m.

— Faux-col.
— En avoir dans le collet, avoir bu assez pour se mettre gaillard.
— En avoir plein son collet, avoir trop bu.
— Avoir le collet en roue, être guindé.

Colletailler, v. n.

Se colleter, lutter dans le but de déployer sa force et son adresse.

Colleteur, euse, n. m. et f.

Qui collette. En France ce mot s’applique à celui qui tend des collets, au braconnier.

  • Colleur, n. m. (Angl.)

Mesureur de bois. De l’anglais culler.

Colleux, n. et. adj. — Ennuyeux, qui ne lâche plus.

Collier, n. m.

— Prendre le collier de misère, se mettre au travail.
— Tirer dans le collier, faire un travail pénible.

Collouer, v. a. — Clouer.

Côlon, n. m.

Colon. Ex. Un côlon du lac Saint-Jean.

Colonie, n. f.

Attroupement, rassemblement. Ex. Le bonhomme Noël du magasin Paquet est arrivé, il fallait voir la colonie d’enfants qui le suivaient dans les rues.

Colombien (pain), n. m.

Petit pain de forme allongée dont la confection remonte à l’année 1893, lors du quatre-centième anniversaire delà découverte de l’Amérique par Christophe Colomb.

Coloué, n. m. — Couloir, passoire.

  • Coltâr, n. m. (Angl.)

Coaltar, goudron extrait de la houille. Ex. Du coltâr pour goudronner les toits.

  • Coltârer, v. a. (Angl.)

Couvrir de coltar. Ex. Coltârer les toits des maisons.

  • Colvette, n. f. (Angl.)

Ponceau, dallot. De l’anglais culvert.