Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/215

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Coup d’eau, n. m.

— Maladie survenant après avoir bu trop d’eau. Ex. Un cheval malade d’un coup d’eau.
— Masse d’eau arrivant à la fois à la suite de grandes pluies.

Coup de chance, loc. adv.

Heureusement. Ex. Coup de chance que tu sois venu me tirer de l’eau, car j’allais me noyer.

Coup de cochon, n. m. — Action lâche et déloyale.

Coup de fion, n. m.

Dernière main donnée à la toilette.

Coup de main, n. m. — Aide passagère.

Coup de marteau, n. m. — Grain de folie.

Coup de patte, n. m.

Critique acerbe. Ex. C’est un homme charitable, mais il n’ oublie pas son petit coup de patte de temps en temps.

Coup de poche, n. m. — Action vile.

Coup de torchon, n. m. — Bataille, rixe.

Coup d’or, n. m. — Excellente affaire.

Coup du midi, n. m.

Heure du midi. Ex. Tu viendras me prendre sur le coup du midi.

Coupable, adj.

Qui peut être coupé. Ex. Cette viande-là n’est pas coupable, elle est dure comme du cheval, ce doit être de la vache enragée.

Coupable (plaider). (Angl.)

Avouer sa culpabilité. Ex. Des quatre criminels qui ont comparu à la cour du banc du roi, deux ont plaidé coupable.

Coupâillage, n. m.

Découpage de linge, de papier. Ex. Veux-tu cesser tes coupâillages, vilain garnement.

Coupâiller, v. a.

— Couper en menus morceaux.
— Couper maladroitement et sans ordre.

Coupant, adj.

— Mordant.
— Habile en affaires.