Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/238

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Débârrer, v. a.

Ouvrir une porte, un meuble fermé à clef. Ex. Voici mon trousseau de clefs, dêbârre tous les meubles et toutes les portes qui ont été fermés à clef avant notre départ.* Debater, débéteur, (m. a.) Orateur parlementaire, argumentateur. Débattement, n. m. — Palpitation, battement du cœur.

Débattre (se), v. pron.

Battre. Le cœur me débat comme s’il voulait me sortir du corps.

Débaucher, v. n.

Lancer, partir. Ex. Une fois débauché, il n’y a plus moyen de l’arrêter, celui-là.

  • Débenture, n. f. (Angl.)

Titre ou obligation émise par un gouvernement, une corpo ration municipale.

De besoin, loc.

Besoin. Ex. Voulez-vous acheter des livres ? — Merci, j’en ai pas de besoin. Débifter, v. n. Perdre sa bonne mine, son apparence de santé. Ex. Comme tu es dêbiffé ce matin, as-tu couché sur les ravalements ?

Débine, n. f.

— Misère, pauvreté, gêne. Ex. La débine me poursuit depuis quelque temps.

— Binette.

Débiner, v. a.

— Médire, dénigrer. Ex. Qu’as-tu à tant débiner sur le compte de ton prochain ?

— Perdre contenance. Débiscaillé, adj.

— Bouleversé de figure. D’où viens-tu, comme tu es débiscaillé, ce matin ?

Brisé, déformé. Ex. Un chapeau débiscaillé.

Débitage, n. m.

Action de dépecer.

Action de fendre le bois.