Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/262

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— Martinet.

Derrière, n. m., prép. et adv.

— Le derrière de l’église, le bas de l’église.

— Se lever le derrière le premier, se lever de mauvaise humeur.

Des, art.

De. Ex. Ce sont là des braves gens.

Dés, art. — Des. Ex. Dés hommes, dés enfants.

Désabrier, v. a. — Oter les couvertures, découvrir.

Désabrier (se), v. pron. — Oter ses propres couvertures.

Désacclimater (se), v. pron.

— Se déshabituer à vivre dans un lieu où l’on se croyait acclimaté. Les Français qui viennent s’établir au Canada s’acclimatent très aisément, mais après douze ou quinze ans, ils paraissent se désacclimater.

Désaccrocher, v. a.

Décrocher. Mot cité par Cotgrave.

Désagraffer, v. a. — Dégrafer.

Désagréiable, adj. — Désagréable.

Désagriabe, adj. — Désagréable.

Désairer, adj.

Qui se perd à travers les pièces d’une maison dont on ignore les êtres. (B. P. F.)

Désamain, adj. — De difficile accès.

Désamain (à), loc. adv.

Qui n’est pas à portée de la main. Ex. Rapproche cette petite table près de mon pupitre; comme elle est maintenant, elle est trop à désamain,

Désamancher, v. a. — Démancher. V. ce mot.

Désamancher (se), v. pron. — Se tirer d’embarras.

Désâmer, v. a.

— Faire mourrir.

— Exténué, à bout de forces.

— Détruire, mettre en pièces. Ex. Désâmer un jouet. (B. P. F.)

Désancanter, v. a.

Relever quelqu’un d’une position oblique.

Désanmârer, v. a. — Démarrer.