Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/277

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Dodicher, v. a.

— Bercer un enfant dans ses bras. — Flatter. Ex. Je n’ai pas besoin d’être dodiché pour faire ce que je dois faire, je suis trop vieux maintenant.

Dodiner (se), v. pron. ― Se dandiner, se balancer.

Doigt, n. m.

— Ne pas faire œuvre de ses dix doigts, ne pas travailler du tout. — Se faire cogner sur les doigts, réprimander. — Mettre le doigt dessus, faire connaître clairement. — Montrer du doigt, marque d’infamie. — Etre unis comme les doigts de la main, grands amis. — Ne pas mettre son doigt au feu, avancer une chose. — Se mordre les doigts, regretter une action. — Se mordre les quatre doigts et le pouce, être très en colère.

Doigte, n. m. ― Doigt. Ex. J’ai mal au petit doigte.

Doler, v. a.

Dégrossir un morceau de bois avec une hache ou un couteau.

Doleur, n. m.

Celui qui dégrossit les troncs d’arbres avec une hache.

Dolures, n. f. pl.

Tout ce qui est enlevé par un instrument tranchant en dolant du bois, menus copeaux.

  • Dollar, (m. a.) ― Piastre.

Dommage (beau), loc.

Certainement, sans aucun doute, pourquoi pas ? Ex. Penses-tu que les fêtes du tricentenaire produiront un bon effet à l’étranger ? ― Beau dommage !

  • Dompleines, n. f. pl. (Angl.)

Pâtisserie faite de pommes entourées de pâte et cuite au bain-marie.

Don, adv.

Donc. Ex. Donne-lui don une claque pour moi, je te la rendrai.

Donaison, n. f.

Donation. Ex. Va chercher le notaire Chambalon, je veux faire une donaison.