Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/297

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élèves.

m. — Elixir. lig’ e, n. m. et f.

personne grande et fluette. Ex. C’est un grand êlinguê. TJne élingue est une corde pour soulever les fardeaux.

adj. — Qui peut être élu. n. m.
Expression acadienne. Borel cite le mot êloese pour éclair. Vient du latin elucere, éclairer.

, n. f. — Inondation. Elonder, v. a. — Inonder. Ex. I^e ruisseau est élondê. Elonger. v. a. — Porter. Ex. Elonger un coup de pied. Elonger (s1 ), v. pron.

— S’étendre de tout son long. Ex. Il s’est élongê sur la
glace en patinant. . — S’étirer, s’allonger en étendant ses membres. Ex. S’é-

loTiger dans son lit. Elure, v. a. — Elire. Emsgination, n. f. — Imagination. Etnaginer, v. a. — Imaginer. Emanation, n. f. Umission. Ex. L,’émanation d’un bref. Emaner, v. a. H,artcer, émettre. Ex. Emaner un bref, un mandat. Embabouiner (s’) » v. pron. S’envelopper la figure avec soin, de manière à ne laisser voir

que le bout du nez. E m bâclage, n. m.

Embarras, obstacle. D’après Oudin, embâcle se disait jadis. Smbâdage se dit encore d’un accoutrement singulier. Embâcler, v. a. Se faire prendre dans une mauvaise affaire. Ex. Nous "voilà bien embâcles, avec cette affaire sur les bras. Embâcler (s’) » v- pron. S’embarrasser. Ex. Je me suis embâcle dans une affaire qui

naenace de me ruiner. Embarcation, n. f.
-Affaire. Ex. J’ai acheté des actions de la Compagnie 18