Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/349

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Flamber (se), v. pron. Se flamber la cervelle, se brûler la cervelle, se tuer avec un pistolet.

Flamboter, v. n. Faire la pêche de nuit, dans un canot qui porte un flambeau d’écorce ou de bois résineux à son avant. (Cl.)

Flamme, n. f. Flegmt, crachat, pituite. Ex. Ce malade tousse beaucoup, il renvoie souvent des flammes.

Flamme, n. f. — Flamme.

Flanc, n. m. — Un flanc —mou, sans énergie, qui a de la misère à se remuer. — Se battre les flancs, se remuer, s’agiter.

Flancher, v. n. Céder, fléchir. Ex. Ne flanche pas, ou nous sommes perdus.

Flancheux, n. m. — Poltron.

Flanc-maçon, n. m. — Franc-maçon.

Flancon, n. m. — Flacon. Ex. Un flancon de gin, de brandy.

Flandrin, n. m. Individu de taille élancée, peu alerte, et le plus souvent paresseux.

Flanquer, v. a. Donner. Ex. Je lui ai flanqué une maîtresse tape. Envoyer. Ex. Je 1 :’ai flanqué à la porte de mon bureau. Mettre. Ex. Flanque-moi ça là ? laisser. Ex. Je Vax flanqué là sans cérémonie.

Flanquette (à la bonne). A la bonne franquette, sans cérémonie.

Flaquer, v. n. Voltiger en ondoyant. Ex. Ses pantalons sont bien trop larges, ils lui flaquent sur les jambes. Bruit produit par l’eau comprimée et remuée. Ex. ~L,’eau flaqzce dans mes bottes.

Flaquet, te, adj. Qui flotte dans ses vêtements. Ex. Ne va pas te montrer flaquette comme tu es ?