Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/365

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Prendre froid, avoir froid.

Un froid noir, temps obscur et très froid.

Prendre du chaud et du froid, contracter une inflammation.

N’avoir pas froid {frette) aux yeux, avoir un certain toupet, n’être pas engourdi.

Froidir, v. n. — Ne pas froidir en place, remuer sans cesse.

Frôler (se), v. pron.

Se coller au flanc des autres sans invitation.

Frôleux, euse, adj. — Personne qui se frôle.

  • Frolic, n. m. (Angl.) V. Fralic.

Fromage, n. m. — Tête en fromage, fromage de cochon.

Fromage raffiné, n. m.

Petit fromage à la crème, que les seuls cultivateurs de l’île d’Orléans savent bien fabriquer.

Fromage, e, adj.

Têtefromagêe, fromage de cochon. Fromage n’est pas français. Fromagier, n. m. — Fromager, qui fabrique le fromage. Fromentation, n. f. — Fermentation. Fromenter, v. n. — Fermenter. Fronde, n. f. Furoncle. Ex. J’ai le cou couvert de frondes. Fronder, v. a. — Lancer avec la fronde ou avec la main. Front, n. m. Avoir un front de bœuf, être audacieux à l’excès. Fronteau, n. m. limite extrême d’une pièce de terre, prise sur sa plus grande longueur. Frontière, n. f.. Frontail ou frontal, partie de la têtière du cheval qui passe en avant de la tête et au-dessus des yeux. Frotter, v. a. Cirer. Ex. Garçon, frotte mes bottes. Nettoyer. Ex. Marguerite, frotte le poêle, il est très malpropre.

Frotteur, n. m. — Cireur de bottes. Frou-frou, n. m. — Perso