Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/499

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

* Overalls, âls (m. a.)
Pantalon de travail, salopette.
* Overcoat, côte (m. a.)
Pardessus.
* Overshoes, choûze (m. a.)
Claques, galoches.
* Oyer and terminer, (m. a.)
Audition de jugement.



P
Pacager, v. a.
S’installer chez les autres. Ex. Quand le petit Philippe vient chez nous, il ne part plus, comme s’il venait y pacager.
Pacan, n. m.
Paresseux, lourd, grossier. Ce mot semble dérivé de paganus, villageois romain, d’où a été tiré païen. Les pagani s’étaient faits chrétiens plus lentement que les gens des villes. De paganus vient peut-être aussi le mot pékin dont se servent les troupiers français pour parler des bons gars. On connaît la réponse de M. de Talleyrand à un militaire à qui il avait demandé ce que voulait dire ce mot de pékin. « Nous appelons pékin tous ceux qui ne sont pas militaires. » « C’est comme nous, aurait dit Talleyrand, nous appelons militaires tous ceux qui ne sont pas civils. » On trouve dans Godefroy le mot pacant, homme du pays.
Pacaner, v. n.
Parler ou agir grossièrement, comme un pacan. Ex. Voilà un individu qui pacane sans bon sens.
Pacotille, n. f.
— Ensemble de menus objets que l’on peut emporter avec soi.