Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/518

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Perchaude, n. f. Perche jaune, d’où perchaude par corruption. Perche, n. f. Personne fluette et très grande. Pieu qui entre dans une clôture. Tendre la perche, venir en aide. Aller à la perche, conduire un canot avec une perche. C’est bon q7ie la perche en lève, c’est très bon, succulent. Perche de ligne, n. f. — Ligne à pêcher. Perdition, n. f. Avoir des yeux à la perdition de son âme, avoir des yeux extraordiuairement beaux. Perdre, v. a. et n. Avoir une hémorrhagie, chez la femme. Perdre une motion, la voir rejeter. Perdre son nom, périr, disparaître. Ex. Tu tiens à ta pipe, serre-la, si tu ne veux pas qn’elle perde son nom. — Perdre la carte, la boule, perdre la tête. Perdre (se), v. pron. Périr. Ex. Un steamer vient de sombrer, cinq matelots se sont perdus. Perdrix blanche, n. f. Lagopède des saules et lagopède des rochers. Perdrix de bois francs, n. f. Gelinotte fraisée. Aussi appelée perdrix de montagne. Perdrix de savane, n. f. — Tétras du Canada. Père, n. m. — Homme d’un âge assez avancé. Ex. Ecoutez, le Père. Dutil, vous avez bien soixante ans, asteure f Pérentoine, n. m. Péritoine. Ex. Une enflammation du pérentoine. Perfection, n. f. Ouvrage fait à la perfection, eu perfection, suivant l’Acadé mie. Péri, n. m. — Péril. Ex. J’irai an péri de ma vie. Péritieux, euse, adj. — Périlleux.* Périwinkle ; pêriouinnkl, (m. a.) — Bigorneau.