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(Essais, chap. xxv), le professeur « le luy fait mettre en cent visages, et accommoder à autant de divers sujets, pour voir s’il l’a bien prins et bien fait sien. »

« Une leçon ne consiste plus dans un morceau appris par cœur et récité à tour de rôle devant la chaire du maître. L’instituteur expose, commente, interroge, met l’enfant en demeure de reproduire l’explication donnée ; la vie circule dans les bancs, sous la forme d’interrogations individuelles ou de questions collectives. » (M. Gréard ; Instruction primaire à Paris, page 93) ;

2° « Les écoliers disputeront l’un contre l’autre sur les parties du catéchisme apprises précédemment. »

« Il faut que l’élève sçache qu’il sait… — Il est bon de frotter et limer notre cervelle contre celle d’aultruy » (Montaigne) ;

3° « Le maistre expliquera ensuite familièrement chaque réponse du catéchisme. »

« L’abstraction, dit M. Gréard (page 96), est l’écueil de l’école. Les exercices pratiques… les démonstrations simples, familières, voilà son âme et sa vie. »

Notons bien qu’il est certain que Gouttebaron, dont nous connaissons l’intelligence, appliquait aux autres parties de l’enseignement la méthode suivie par lui pour le catéchisme.