Page:Doctrine des Apôtres. Épître de Barnabé.djvu/121

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rels (I Pierre, ii, 11). « Si quelqu’un te donne un soufflet sur la joue droite, présente lui l’autre aussi (Matth., v, 39 ; Luc, vi, 29), et tu seras parfait (Matth., v, 48) ; si quelqu’un te requiert de faire un mille, fais-en deux avec lui ; si quelqu’un t’enlève ton manteau, donne-lui encore ta tunique (Matth., v, 41, 40 ; Luc, vi, 29) ; si quelqu’un t’a pris ton bien, ne le réclame pas », car tu n’en as pas le pouvoir. [5] « Donne à quiconque t’implore, sans rien redemander » (Luc, vi, 30 ; Matth., v, 42), car le Père veut qu’il soit fait part à tous de ses propres largesses. Heureux celui qui donne, selon le commandement ! car il est irréprochable. Malheur à celui qui reçoit ! certes si le besoin l’oblige à prendre, il est innocent (cf. Hermas, Mandata, ii, 4-6) ; mais, s’il n’est pas dans le besoin, il rendra compte du motif et du but pour lesquels il a pris ; il sera mis en prison, examiné sur sa conduite et « il ne sortira pas de là qu’il n’ait rendu le dernier quart d’as » (Matth., v, 26). [6] Mais il a été dit également à ce sujet : « Laisse ton aumône se mouiller de sueur dans tes mains, jusqu’à ce que tu saches à qui tu donnes ». (Notes critiques)


II. Deuxième commandement de la doctrine : [2] « Tu ne tueras pas, tu ne seras pas adultère, » (Exode, xx, 13-14 ; Deut., v, 17, 18 ; Matth., xix, 18) tu ne souilleras point de garçons, tu ne commettras ni fornication, « ni vol, » (Ex., xx, 15 ; Deut., v, 19 ; Matth., xix, 18) ni incantation, ni empoisonnement ; tu ne tueras point d’enfants, par avortement ou après la naissance ; « tu ne désireras pas les biens de ton prochain (Ex., xx, 17). [3] Tu