Ah ! diable ! C’est ce que je n’veux pas.
Il y a un an vous avez partagé le souper de mon anniversaire, parce qu’il y avait des circonstances, dont tu dois te rappeler, Jocrisse !
Oh ! oui, not maître… et même qu’c’était un fier souper !… On s’en est-y donné !
Oui… mais aujourd’hui, vois-tu, depuis un an tout est changé, on est obligé de tenir un certain rang, un décorum enfin… surtout depuis que j’ai été nommé capitaine de la garde nationale… Si j’étais seul, je vous dirais : mes enfants, vous partagerez le festin de votre maître… mais…
Mais...
Tu fais le mouton… Mais, voyez-vous, — j’ai des convives et surtout un, qui trouverait inconvenant si j’admettais à ma table — mes deux domestiques.
Et ce convive, not’ maître, que’ qu’c’est donc, s’y vous plaît ?
C’est mon plus grand ami, mon ami Vincent, l’homme riche et influent.