Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/100

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nais ma femme, c’est vrai. Je savais qu’on avait dans cette maison un rendez-vous au troisième étage : je me suis trompé de porte et… je me suis caché sous le lit !

— Hi ! hi ! hi ! hi !

— Ha ! ha ! ha ! ha !

Ivan Andreïtch fit chorus.

— Qu’il est doux, reprit-il, d’être ainsi tous d’accord et contents ! Certes ma femme est innocente, n’est-ce pas, Votre Excellence ?

— Ha ! ha ! ha ! Hi ! hi ! Ma petite amie, sais-tu qui c’est, sa femme ?

— Non, qui ? Ha ! ha ! ha !

— C’est la jolie petite dame que j’ai rencontrée dans l’escalier, celle du dandy aux petites moustaches, je le parierais.

— Non, Votre Excellence. Je vous jure que ce n’est pas elle.

— Eh ! vous perdez votre temps, s’écria