Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/112

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— Comment, ma petite amie, comment peux-tu dire que je suis un tyran ?

Ivan Andreïtch donnait toutes les marques d’un abattement profond.

— D’ailleurs, continua Glafira, vous-même déplaisez à ces gens… il y aurait des conflits… vous êtes si irascible, si violent !… Ah ! si vous me promettiez de ne jamais vous montrer !…

— Comment, ma petite amie ? mais certainement, comme tu voudras… je me montrerai, je ne me montrerai pas… comme tu voudras… Mais… pourrais-je savoir… ?

— Oh ! certainement. M. Bobinitsine…

— Hi ! fit Ivan Andreïtch comme si l’on venait de lui marcher sur le pied.

— Hein ? qu’avez-vous ?

— Rien, ma petite amie. M. Bobinitsine, certainement, un charmant garçon…