Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/203

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Julian Mastakovitch écoutait en hochant la tête d’un air méfiant.

Après avoir ri à mon aise, je rentrai au salon. Là, l’honorable personnage, entouré de pères et de mères de famille, de la maîtresse et du maître de la maison, parlait avec animation à une dame. Celle-ci tenait par la main la fillette à la poupée. Maintenant Julian Mastakovitch louait la beauté, la grâce et l’éducation de la chère enfant.

La mère l’écoutait les larmes aux yeux, le père souriait. Tout le monde sympathisait à cette joie de famille. Le jeu des enfants en était interrompu. Il planait dans l’air de la respectabilité. J’entendis ensuite que la mère de l’intéressante fillette, touchée aux larmes, pria Julian Mastakovitch de lui faire l’honneur de vouloir bien venir souvent dans leur