Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/28

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— Glafira ?

— Non, pas tout à fait. Pardon, je ne puis vous dire son nom.

En disant ces mots, l’honnête monsieur devint pâle comme un linge.

— Très-bien ; je suis sûr que ce n’est pas Glafira. D’ailleurs, celle que j’attends ne porte pas ce nom… Mais enfin avec qui est-elle ?

— Où ?

— Là. — Que le diable l’emporte !

Le jeune homme était hors de lui et s’agitait d’une manière inquiétante.

— Et comment savez-vous qu’elle s’appelle Glafira ?

— Mais que le diable vous emporte, monsieur ! Vous venez de me dire qu’elle ne s’appelle pas Glafira !

— Monsieur, ce ton, avec moi !…

— Allons ! le ton ne fait rien à l’af-