Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/70

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En effet, la toux du vieillard commençait à se calmer.

— Mon petit ange, Fédosey Ivanovitch m’a dit : « Essayez de la tisane de mille-feuilles. » Entends-tu, mon petit ange ?

— J’entends, mon ami.

— Oui, il m’a dit : « Goutez des mille-feuilles. » Je lui ai répondu : Je me suis mis des sangsues. Alors il m’a dit : « Non, Alexandre Démianitch, les mille-feuilles valent mieux… » Chi ! chi ! (Il tousse.) Ah ! mon Dieu !… Qu’en penses-tu, mon amie ?… Chi ! chi ! — Ah ! Seigneur ! — Chi ! chi ! Faut-il essayer ?… Chi ! chi ! Ah ! chi ! chi !… Des mille-feuilles ?… Chi ! chi ! chi !

— Oui, essayez-en.

— N’est-ce pas ? Il ajoutait : « La phthisie peut vous prendre… Chi ! chi ! — La goutte plutôt, lui ai-je répondu, ou