Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/84

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j’ai des soupçons. — Eh bien, lui répondis-je solennellement, tu es mon meilleur ami. Nous avons ensemble cueilli la fleur du plaisir et nagé dans les délices !… » Jeune homme ! je ne sais plus ce que je dis, vous m’avez rendu fou !

— Il y a longtemps que vous l’êtes !

— Très-bien ! j’avais prévu votre réponse… Riez, raillez, jeune homme ; moi aussi, j’ai eu mon temps, j’ai joué votre personnage de séducteur, et maintenant… Ah ! mon Dieu ! je vais avoir un transport au cerveau !

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

— Est-ce que quelqu’un n’a pas éternué ? demanda le vieillard. Est-ce toi, mon amour ?

— Ô Dieu ! fit la jeune femme. C’est probablement en haut, se hâta-t-elle d’a-