Page:Doumergue - Discours à la nation française, 1934.djvu/158

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gers mortels auxquels l’avaient acculé les agissements, l’attitude et la politique néfastes de quelques-uns de ceux qui me reprochent d’avoir une sorte de goût maladif du pouvoir.

Ils sont incapables de comprendre qu’un homme, qu’un Français, puisse accepter d’une façon tout à fait désintéressée une tâche difficile dans le seul intérêt de son pays. Cela est navrant et devrait vous détourner de leur accorder vos suffrages. La tâche acceptée, je voudrais pouvoir l’accomplir jusqu’au bout.

Il faudra peu de temps si je suis soutenu, si je suis suivi, si, au Parlement, tous ceux qui mettent l’intérêt de la patrie au-dessus de celui de leur parti consentent à s’unir sincèrement et sans arrière-pensée, jusqu’à l’accomplissement de cette tâche