Page:Doutre - Les fiancés de 1812, 1844.djvu/244

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
245

résolu d’en faire goûter aux musiciens acharnés. À peine y était-il qu’il entendit de loin les noms de Bossendos et de Mathon que l’écho redisait accompagnés des épithètes les plus poignants pour un homme de sa pâte. Bientôt après le refrain commença. La rage lui entre dans le cœur ; il tombe sur eux à l’improviste et les : accable d’une grêle de coups. Mais par malheur pour lui, ils n’étaient pas gens à reculer. Les uns le saisissent, les autres le désarment ; en un moment il se voit paralysé par plus de vingt bras vigoureux. L’un d’entre eux court à la maison voisine et revient aussitôt avec un vase rempli de peinture noir et un pinceau. On lui avait bâillonné la bouche, il se voit réduit à les laisser faire sans pouvoir se défendre ni crier. On lui enlève ses habits, depuis la ceinture jusqu’à la tête.