Page:Doyle - La Grande Ombre.djvu/137

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ses yeux quelque chose qui me disait qu’il aurait payé une somme assez ronde pour me revoir prendre le sentier.

— Hallo ! dis-je, qu’est-ce que vous faites ici ?

— Je pourrais vous faire la même question, dit-il.

— Je suis venu parce que j’ai vu votre figure à la fenêtre.

— Et moi, parce que, comme vous avez pu fort bien vous en apercevoir, je m’intéresse très vraiment à tout ce qui a un rapport quelconque avec la guerre, et naturellement les châteaux sont de ce nombre. Vous m’excuserez un moment, mon cher Jack.

Puis s’avançant, il s’élança soudain par l’ouverture du mur, de manière à n’être plus sous mes yeux.

Mais ma curiosité était beaucoup trop excitée pour l’excuser aussi facilement.

Je me hâtai de changer de place afin de voir ce qu’il faisait.

Il était debout au dehors, et agitait la main avec une ardeur fébrile, comme pour faire un signal.