Page:Doyle - La Grande Ombre.djvu/250

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Il avait un grand manteau bleu autour du corps. Son chapeau à grand plumet rouge, gisait à terre, près de lui.

Il était bien pâle. Il avait de grands cercles bistrés sous les yeux, mais, à cela près, il était resté tel qu’il était jadis, avec son grand nez tranchant d’oiseau de proie affamé, sa moustache raide, sa chevelure coupée ras et clairsemée jusqu’à la calvitie, au haut de la tête.

Il avait toujours eu les paupières tombantes, mais maintenant il était presque impossible de retrouver, par-dessous le scintillement de l’œil.

— Holà, Jock ! s’écria-t-il, je ne m’attendais guère à vous voir ici, et pourtant j’aurais pu m’en douter, quand j’ai vu l’ami Jim.

— C’est vous qui nous avez apporté tous ces ennuis, dis-je.

— Ta ! Ta ! Ta ! s’écria-t-il, avec son impatience de jadis. Tout est arrangé pour nous à l’avance. Quand j’étais en Espagne, j’ai appris à croire au Destin. C’est le Destin qui vous a envoyé ici, ce matin.

— C’est sur vous que retombera le sang de