Page:Doyle - La Main brune.djvu/48

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

homme regardait à sa fenêtre, je compris qu’on avait découvert sa retraite. Je l’exhortai à fuir. Hélas ! il avait bu, le malheureux, et mes exhortations tombèrent dans l’oreille d’un sourd. Quand enfin il accepta de partir, il prétendit emporter dans sa fuite jusqu’à mon dernier shilling. Votre intervention me sauva, en même temps que la police arrivait à point pour vous secourir. J’ai encouru les rigueurs de la loi en donnant asile à un forçat évadé, et je reste ici sous la garde de l’inspecteur ; mais la prison n’a rien qui m’épouvante après ce que j’ai enduré dans cette maison durant les quatre dernières années.

— Il me semble, docteur, dit l’inspecteur, que si vous avez désobéi à la loi, vous avez déjà bien suffisamment payé votre faute.

— Dieu m’en est témoin ! » s’écria le docteur Mc Carthy.

Et, de nouveau, il plongea dans ses mains sa figure hagarde.