Page:Doyle - Le Ciel empoisonné.djvu/213

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« Vous êtes bien le professeur Challenger ? demanda-t-il.

— Oui, monsieur, le professeur lui-même.

— Je ne m’explique donc pas que vous ne redoutiez aucun risque de cet ordre. Je fais allusion à votre propre lettre, parue dans le Times de ce matin. »

Ce fut le tour de Challenger de se montrer surpris.

« Ce matin ? Aucun numéro du Times n’a paru ce matin à Londres.

— Vous conviendrez certainement, monsieur, représenta l’Américain, sans se départir de son flegme, que le Times de Londres est un journal quotidien. »

Et fouillant dans une poche de son veston :

« Voici la lettre à laquelle je me réfère. »

Challenger, comprimant un rire, se frotta les mains.