ou le joueur de golf sa partie. Votre directeur,
Malone, continuera de publier sa
gazette, et sera fort ébaubi en découvrant
qu’il y manque un numéro. Oui, mon jeune
ami, ajouta-t-il, s’adressant au reporter
américain dans un accès de bonhomie joviale,
cela vous intéressera peut-être de
savoir que le monde a franchi sain et sauf
le courant de poison qui circule comme un
Gulf-Stream à travers l’océan de l’éther.
Vous voudrez bien, pour votre gouverne,
noter que ce n’est pas aujourd’hui le vendredi
27 août, mais le samedi 28, et que
vous êtes resté vingt-quatre heures sans
connaissance dans votre fiacre sur la hauteur
de Rotherfield. »
Ici s’arrête mon histoire. Ma version parut le lundi dans la Daily Gazette. Partout on la considéra comme le plus beau coup « journalistique » de tous les temps ;