Page:Doyle - Le Ciel empoisonné.djvu/88

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

dont le fléau éclate et se distribue. Nous ne l’aurions pas cru a priori ; mais il s’agit d’un fait non contestable. De là ma conviction très ferme qu’un gaz comme l’oxygène, susceptible d’accroître la vitalité et la résistance du corps, ralentirait, selon toute vraisemblance, l’action de ce que vous avez si heureusement nommé le daturon. Possible que je me trompe ; mais j’ai toute confiance dans la justesse de mon raisonnement.

— Ma foi, dit lord John, s’il va falloir que nous restions là tous ensemble à sucer vos tubes comme des nourrissons leur biberon, je me récuse.

— Rien à craindre de semblable, répondit Challenger. Certaines dispositions, dont vous êtes surtout redevables à ma femme, ont fait de son boudoir un local aussi hermétique que possible. Avec des nattes et du papier verni…

— Juste ciel, Challenger ! vous n’espérez