Page:Doyle - Les Aventures de Sherlock Holmes.djvu/143

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et permettez-moi de vous présenter mon ami et collègue, le docteur Watson. Approchez-vous du feu, et exposez-moi votre affaire.

— Une affaire des plus pénibles pour moi, comme vous pouvez l’imaginer, monsieur Holmes. J’ai été blessé au vif. Il me semble que vous avez déjà résolu plusieurs questions délicates de ce genre, mais je présume que les héros n’étaient pas gens du monde.

— Je dois vous avouer que cette fois, je descends d’un cran.

— Que dites-vous ?

— Mon dernier client, dans un cas analogue, était un souverain.

— Oh ! vraiment ! Je ne m’en doutais pas. Lequel ?

— Le roi de Scandinavie.

— Quoi ! Cherchait-il sa femme ?

— Vous comprendrez, dit Holmes, avec douceur, que j’apporte aux affaires de mes autres clients la discrétion à laquelle je m’engage vis-à-vis de vous.

— Naturellement ! C’est juste ! très juste ! Je vous fais toutes mes excuses. Pour ce qui me concerne, je suis prêt à vous fournir toutes les informations qui pourraient vous être utiles.

— Merci. Je suis au courant de tout ce qui a été publié, rien de plus. Veuillez me dire, par