Page:Doyle - Les Aventures de Sherlock Holmes.djvu/55

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dog-cart pour éclabousser de cette manière ; surtout lorsqu’on est assis à la gauche du conducteur.

— Quelle que soit votre méthode de raisonnement, vous êtes tombé juste, dit-elle. J’ai quitté la maison avant six heures, je suis arrivée à Leatherhead à six heures vingt, et à Waterloo par le premier train. Monsieur, je ne puis plus y tenir, je deviendrai folle si cela continue. Je n’ai personne à qui m’adresser, personne absolument, et la seule qui s’intéresse à moi, un jeune homme, ne peut m’être que d’un faible secours. J’ai entendu parler de vous, monsieur Holmes, par Mme Farintosh, que vous avez aidée dans une circonstance difficile. C’est par elle que j’ai eu votre adresse. Oh ! monsieur, pensez-vous que vous puissiez m’aider, moi aussi, et au moins jeter quelque lumière dans le chaos qui m’environne ? À présent, je ne saurais vous rémunérer de vos services, mais dans un mois ou deux je serai mariée, je pourrai disposer de ma fortune et alors vous verrez que je ne suis pas une ingrate.

Holmes se tourna vers son bureau et en tira un carnet qu’il consulta.

— Farintosh, dit-il. Ah ! oui, je me rappelle l’affaire ; c’était au sujet d’une tiare d’opales. Je crois que ce n’était pas de votre temps, Watson. Je puis vous assurer, madame, que je serai heureux