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CHAPITRE XIII

LE ROI A DES IDÉES

Le roi s’était enfermé seul dans son cabinet, absorbé dans des réflexions assez tristes et songeant aux moyens de mettre son projet à exécution tout en calmant l’opposition qui semblait si forte et si générale. Soudain, un coup fut frappé doucement à la porte, et devant lui parut, dans la demi-obscurité du soir, la femme même qui faisait l’objet de ses pensées présentes. Il se leva vivement et lui tendit la main avec un sourire tel, qu’il l’eût rassurée sur-le-champ si elle avait pu douter de sa constance.

— Françoise ! Vous ici ! Je vois donc enfin quelqu’un qu’il me soit agréable de recevoir. Je n’ai pas encore eu ce bonheur aujourd’hui.

— Je crains, Sire, que vous n’ayez éprouvé du chagrin.

— Oui, en vérité, Françoise.

— Mais je viens vous proposer un remède pour y mettre fin.