Page:Doyle - Les recrues de Monmouth, trad. Savine, 1911.djvu/140

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au faible et farouche contre l'oppresseur, vous avez les prières et l'affection de tous ceux qui vous connaissent!

Je serrai ses mains tendues, et le dernier des objets de mon village natal qui s'offrit à ma vue, ce fut la silhouette confuse du charpentier, pendant que d'un geste de sa main il m'envoyait ses meilleurs souhaits à travers la nuit.

Nous traversâmes les champs pour nous rendre chez Whittier, le fermier Whig.

Saxon s'y harnacha en guerre.

Nous trouvâmes nos chevaux sellés, tout prêts, car à la première alarme, mon père y avait envoyé un messager pour dire que nous en aurions besoin.

À deux heures du matin, nous longions la colline de Portsdown, armés, montés, et nous nous mettions en route cette fois pour gagner le camp des Rebelles.