Page:Doyle - Les recrues de Monmouth, trad. Savine, 1911.djvu/231

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XII-De quelques aventures sur la lande.

Dans la matinée, après avoir déjeuné des restes de notre souper, nous nous occupâmes de nos chevaux et des préparatifs du départ.

Mais, avant de nous laisser monter en selle, notre excellent hôte accourut à nous, portant une armure.

-Venez par ici, dit-il à Ruben. Mon garçon, il n'est pas bon que vous alliez à l'ennemi, la poitrine sans protection, alors que vos camarades sont couverts d'acier. J'ai ici ma cuirasse et mon casque, qui vous iront, je crois, car si vous êtes mieux en chair que moi, je suis, d'autre part, d'une construction plus large.

«Ah! ne l'avais-je pas dit! Quand Silas Thompson, l'armurier de la Cour, vous l'aurait fait sur mesure, cela ne vous irait pas mieux.

«Maintenant voyons pour le casque. Il s'ajuste aussi très bien.