Page:Doyle - Nouveaux Exploits de Sherlock Holmes.djvu/3

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ces crochets pour y déposer mon chapeau.

Mais je m’aperçois, à regret, que vous avez eu des ouvriers dans la maison. C’est de mauvais augure. J’espère que ce ne sont pas les conduites d’égouts qui ont eu besoin de réparations ?

— Non, ce sont celles du gaz.

— Ah ! tenez, ils ont laissé l’empreinte de leurs souliers ferrés sur le linoléum, juste à l’endroit le mieux éclairé.

— Voulez-vous prendre quelque chose ?

— Non, merci, j’ai soupé à Waterloo ; mais je fumerai volontiers une pipe avec vous.

Je lui tendis ma blague à tabac : il s’assit en face de moi, et lança quelques bouffées sans dire un mot. Je pensais bien que seul un motif sérieux avait pu l’amener chez moi à pareille heure, et je le laissai aborder de lui-même le sujet.

— Je vois que vous avez une nombreuse clientèle, dit-il, en jetant sur moi un regard inquisiteur.

— Oui, répondis-je ; ma journée a été bien remplie ; mais quitte à vous paraître idiot, je