Page:Doyle - Résurrection de Sherlock Holmes.djvu/61

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— L’affaire présente bien quelque intérêt, dit-il d’un ton nonchalant. Puis-je vous demander tout d’abord, monsieur Mac Farlane, comment vous êtes encore en liberté puisqu’il y a, paraît-il, assez de preuves pour justifier votre arrestation ?

— J’habite à Torrington Lodge, Blackheath, avec mes parents, monsieur Holmes, mais la nuit dernière, très tard, ayant des affaires à régler avec M. Jonas Oldacre, je suis descendu à un hôtel de Norwood et, de là, je suis venu à mon bureau. Je ne savais rien de l’affaire jusqu’à ce que je fusse dans le train. Quand j’ai eu lu ce que vous venez d’entendre, j’ai compris de suite l’horrible danger de ma position et je suis accouru mettre l’affaire entre vos mains. Sans aucun doute j’aurais déjà été arrêté si je m’étais présenté à mes bureaux ou à mon domicile. On me suit depuis la gare de London Bridge et, certainement… Grand Dieu ! qu’est-ce cela ?

Un violent coup de sonnette avait retenti ; il fut suivi de pas lourds qui se firent entendre dans l’escalier. Un instant après, notre vieille connaissance Lestrade fit son apparition dans