Page:Doyle - Résurrection de Sherlock Holmes.djvu/72

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blir que vous étiez l’assassin ? Avouez, Lestrade, que tout cela est bien invraisemblable.

— Quant à la canne, monsieur Holmes, vous le savez aussi bien que moi, un criminel est souvent si bouleversé, qu’il n’agit pas comme un homme qui a son sang-froid. Sans doute, il a eu peur de retourner la chercher dans la chambre. Trouvez-moi donc une hypothèse qui puisse se concilier avec les faits ?

— Je vous en indiquerais facilement une demi-douzaine, dit Holmes. En voici une, par exemple, qui est possible et même probable. Je vous en fais cadeau : Le vieillard est en train de montrer ses papiers qui ont évidemment beaucoup de valeur ; passe un vagabond qui l’aperçoit à travers la fenêtre, car le store n’est qu’à moitié baissé ; le solicitor part, et le vagabond fait son entrée, saisit la canne qu’il aperçoit, tue Oldacre, et disparaît après avoir brûlé le cadavre.

— Pourquoi le vagabond l’aurait-il fait disparaître ?

— Eh bien, et Mac Farlane, pourquoi l’aurait-il brûlé ?