Page:Doyle - Sherlock Holmes triomphe.djvu/102

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Non, monsieur.

— On n’a vu aucun étranger au pays ?

— Non, monsieur ; il résulte de l’enquête faite à la gare qu’aucun étranger n’est venu ni parti hier.

— Avez-vous fait des recherches dans les auberges et les garnis ?

— Oui, monsieur, mais sans résultat.

— Allons, la distance est très courte d’ici à Chatham, et on a pu facilement prendre le train dans cette ville sans être remarqué. Voici le sentier du jardin dont je vous ai parlé, monsieur Holmes. Hier, j’en suis sûr, il n’y avait aucune trace de pas.

— De quel côté étaient les empreintes sur le gazon ?

— De ce côté-ci, monsieur, sur cette étroite bande qui se trouve entre le sentier et les corbeilles de fleurs. Je ne vois plus les traces maintenant, mais elles étaient alors très visibles.

— Oui, oui, quelqu’un est passé par là, dit Holmes en se penchant sur le gazon. La dame en question a dû y marcher avec beaucoup de précautions, sans quoi, elle n’eût pas manqué