Page:Doyle - Sherlock Holmes triomphe.djvu/136

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les avais vues la veille. Il s’était enfui avec cet étranger et nous n’avons plus entendu parler de lui depuis lors. Je crains bien qu’il ne revienne jamais ! C’était un homme de sport jusque dans la moelle des os et, à moins d’un motif des plus graves, il n’aurait certainement pas compromis son entraînement et contrarié son capitaine… Je sens qu’il est parti pour toujours et que nous ne nous reverrons jamais !

Sherlock Holmes écouta ce récit avec la plus grande attention.

— Qu’avez-vous fait, alors ? demanda-t-il.

— J’ai télégraphié à Cambridge pour m’assurer si on l’avait vu là-bas. Je n’ai pas reçu de réponse ; personne ne l’a donc rencontré.

— Aurait-il eu le temps de retourner à Cambridge ?

— Oui, par le dernier train, celui de 11 heures 15…

— Mais rien ne vous indique qu’il l’ait pris ?

— Non, car on ne l’a pas vu.

— Qu’avez-vous fait ensuite ?

— J’ai télégraphié à lord Mount-James.

— Pourquoi à lord Mount-James ?