Page:Doyle - Sherlock Holmes triomphe.djvu/175

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— Hopkins a déjà fait appel à mon concours à sept reprises différentes et chaque fois j’ai pu lui être utile, dit Holmes. Chacune de ces affaires, il me semble, a trouvé place dans votre collection. J’avoue que vous avez su faire un choix judicieux. Cependant, je déplore votre mauvaise habitude de vous préoccuper dans vos récits plutôt de l’intérêt de l’aventure que du point de vue véritablement scientifique. Le résultat de votre méthode est de détruire l’effet d’une série de démonstrations instructives, car, en négligeant les subtilités de mes déductions, vous vous attachez trop aux détails sensationnels qui passionnent le lecteur sans l’instruire.

— Pourquoi n’écrivez-vous pas vous-même vos aventures ? demandai-je avec quelque amertume.

— J’en ai bien l’intention, mon cher Watson, mais pour le moment, vous le savez, je suis trop occupé. Cependant, je compte bien, dans mes vieux jours, réunir en un volume tout l’art du détective… En ce moment, occupons-nous de notre affaire, dont le point de départ paraît être un meurtre.