Page:Doyle - Sherlock Holmes triomphe.djvu/200

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cordon rouge de quelques centimètres, encore attaché au fil de fer. Il le contempla longtemps, puis il essaya de s’en approcher en posant son genou sur une étagère en bois, placée le long du mur. Il parvint presque à toucher l’extrémité du cordon, mais c’était surtout l’étagère qui semblait avoir attiré son attention. Enfin, il sauta à terre en poussant un cri de satisfaction.

— Ça va bien, Watson ! s’écria-t-il. Nous tenons notre affaire ; ce sera l’une des plus remarquables de notre collection. Vraiment, j’ai été long à comprendre, et j’ai failli commettre la première erreur de ma vie ! Maintenant, à part quelques anneaux, ma chaîne est complète !

— Vous avez trouvé vos hommes ?

— Mon homme, Watson, mon homme ! Il n’y en a qu’un seul, mais il est formidable. Il est fort comme un lion, voyez donc avec quelle violence a été porté le coup qui a faussé le tisonnier ! Il a plus de six pieds de haut ; il doit être alerte comme un écureuil et très adroit de ses mains. Il doit, de plus, avoir une grande présence d’esprit, car tout ce roman est de son