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PRÉFACE

cuté tout cela contribue à placer la série des Sherlock Holmes sur un plan artistique distingué, sans qu’il soit sacrifié un iota du mouvement de vie et de la sensation excitante qui empoignent la masse des lecteurs.

On peut logiquement mettre ces considérations en avant, sans pour cela soutenir que le docteur Doyle ait été coupable d’homicide en faisant culbuter son détective du haut de la falaise et en déclinant constamment toute invitation à le ressusciter.

Une grande part du succès du docteur Doyle dans les histoires de détectives semble découler de son éducation médicale.

Il possède naturellement l’habileté constructive, ainsi qu’un don rare de conteur, mais le côté scientifique est le plus séduisant aspect du crime et celui que découvrent le plus difficilement les détectives et les policiers.

C’est là qu’on sent l’influence des années passées à l’école de médecine d’Edimbourg.

Cette note scientifique devait donner, dans une certaine mesure, une couleur à toute son œuvre, et aussi dans de puissants tableaux d’horreur, ses volumes de nouvelles[1] nous disent-ils ce qu’il advient de curieux dans la vie du médecin.


  1. Principalement les Mystères et Aventures, Nouveaux Mystères et Aventures, le Parasite, la Momie qui ressuscite, l’Horrible Agonie de Lady Sannox.