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UNE MOMIE QUI RESSUSCITE


IX


— Il n’est pas besoin de fiction en médecine, remarqua Foster, car les faits dépassent toujours tout ce que vous pouvez imaginer. Mais il m’a semblé quelquefois que l’on pourrait lire un travail curieux à quelques-unes de nos réunions, sur l’usage de la médecine dans les romans populaires.

— Comment ?

— Eh bien, de quoi ils font mourir les gens… quelles sont les maladies dont on se sert le plus fréquemment dans les romans.

« Les unes sont usées à satiété, d’autres tout aussi communes, ne sont jamais mentionnées.

« La typhoïde abonde, mais la fièvre scarlatine est ignorée. La maladie de cœur est commune, certes, mais la maladie de cœur, telle que nous la connaissons, est généralement la suite de quelque maladie dont nous n’entendons jamais parler dans les romans.

« Il y a enfin la mystérieuse maladie appelée la fièvre cérébrale, qui attaque toujours l’héroïne après une crise, mais qui est inconnue sous ce nom dans nos livres de l’école.