Page:Doyle Chien des Baskerville.djvu/191

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Je l’entendis enfin venir.

Je perçus le bruit d’un talon de botte sonnant sur les cailloux du chemin.

Les pas se rapprochaient de plus en plus.

Je me blottis dans mon coin et j’armai mon revolver, déterminé à ne me montrer qu’au moment où l’inconnu aurait pénétré dans la hutte.

Une longue pause m’apprit qu’il s’était arrêté.

Puis les pas se rapprochèrent encore et une ombre se dessina dans l’encadrement de la porte.

« Quelle belle soirée, mon cher Watson ! me dit une voix bien connue. Je crois vraiment que nous serons mieux dehors que dedans ».