Page:Doyle Chien des Baskerville.djvu/216

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« Quoi de neuf, à propos de votre affaire ? Avez-vous un peu débrouillé l’écheveau ? Je ne crois pas que, depuis votre arrivée ici, nous ayons fait un pas en avant, Watson et moi.

— Avant qu’il soit longtemps, j’espère avoir déblayé le terrain et rendu votre situation sensiblement plus claire. Tout cela est très difficile, très compliqué. Il existe encore quelques points sur lesquels la lumière est nécessaire… Mais elle est en marche, la lumière !

— Watson vous a certainement appris que nous avions acquis une certitude, reprit le baronnet. Nous avons entendu le chien hurler sur la lande, et je jurerais bien que la légende accréditée dans le pays n’est pas une vaine superstition. Autrefois, quand je vivais en Amérique, dans le Far-West, j’ai eu des chiens et je ne puis me méprendre sur leurs hurlements. Si vous parvenez à museler celui-là, je vous proclamerai partout le plus grand détective des temps modernes.

— Je crois que je le musellerai et que je l’enchaînerai facilement, à la condition que vous consentiez à m’aider.

— Je ferai tout ce que vous me commanderez.

— Parfait… Je vous demande en outre de m’obéir aveuglément, sans vous enquérir des raisons qui me guident.

— Je m’y engage.

— Si vous tenez cette promesse, nous avons les plus grandes chances de résoudre bientôt le problème qui vous intéresse. Je n’ai aucun doute… »