Page:Doyle Chien des Baskerville.djvu/224

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et nous passâmes sur le quai où nous attendait un jeune garçon.

« Avez-vous des ordres à me donner, monsieur ? demanda-t-il à Sherlock Holmes.

— Oui, Cartwright. Vous prendrez le train pour Londres… Aussitôt en ville, vous expédierez en mon nom à sir Henry un télégramme pour le prier de m’envoyer à Baker street, sous pli recommandé, le portefeuille que j’ai laissé tomber dans le salon.

— Oui, monsieur.

— Allez donc voir maintenant au télégraphe si l’on n’a pas un message pour moi. »

Cartwright revint avec une dépêche. Holmes me la tendit.

Elle était ainsi conçue :


« Selon votre désir, j’arrive avec un mandat d’arrêt en blanc. Serai à Grimpen à cinq heures quarante.

« Lestrade. »

« Ceci, me dit Holmes, répond à un de mes télégrammes de ce matin. Ce Lestrade est le plus habile détective de Scotland Yard, et nous pouvons avoir besoin d’aide… Tâchons, Watson, d’utiliser notre temps. Nous n’en trouverons pas de meilleur emploi qu’en allant rendre visite à votre connaissance, Mme Laura Lyons. »

Le plan de campagne de Sherlock Holmes commençait à devenir évident. Par le baronnet, il voulait convaincre les Stapleton de notre départ, alors que nous devions reprendre clandestinement le chemin